Posts Tagged ‘crise

20
Mai
09

Arnaque : les nuits cannoises, c’est plus ça…

Terrible, intolérable, honteux. Les festivaliers cannois sont tellement bourrés et dopés qu’on peut leur faire avaler n’importe quoi ou presque, durant la Quinzaine sur la Croisette. Qui pourrait pour le coup être rebaptisée « L’Arnaquette » ou « La Baiserie ». Qu’on se le dise : c’est le scandale caché de Cannes, trop longtemps étouffé, contenu! Festivaliers et festivalières, on on vous trompe, on vous spolie! La preuve ci-dessous en images… Lire la suite ‘Arnaque : les nuits cannoises, c’est plus ça…’

13
Mai
09

Cannes crisis : une évidence, un concours

peurEntendu ce matin dans la matinale de France Inter, en radio. Vous savez, ce vieux média sonore qu’on reçoit sur un poste à molette avec une antenne. J’ai un de ces postes là où je suis, un Aïwa.  La revue de presse radiophonique  focusait sur le Festival de Cannes débutant ce jour, et sur le thème porteur et déjà redondant de cette année : la crise économique. On pourrait ajouter « la crise, à l’aide, sauvez-nous, sauvez Cannes!« . La crise serait-elle la star de la Croisette? Ou la réaction qu’elle suscite? L’on repère en effet déjà de ci de là les « petites » économies marquant cette édition cannoise 2009.  Lire la suite ‘Cannes crisis : une évidence, un concours’

12
Mai
09

L’Avant Cannes dans les actus en ligne – partie 1

Bon, j’ai pas d’idées là, déjà, ce mardi matin… Allez, hop, faisons donc un petit tour du côté de Google News : y’aura toujours plus d’infos que dans la salle de presse du palais! Ca nous donne un peu une température de l’Avant Cannes : vous savez, ce moment particulier où tout le dispositif retient son souffle, se trouve entre tension extrême et échauffement ultime. L’Avant Cannes donc en 2009, est assez mitigé. Terne? On distingue plusieurs méthodes d’approche de l’information :

  • la méthode Coué : sur France Infos, on tranche sur l’incertitude en proclamant que « Le Festival de Cannes ne connait pas la crise« . Dans le papier, quelques analyses bien senties, comme « la ville ressemble à une bulle centrée sur la grande fête du cinéma« , ou encore le fait que le Majestic (un hôtel pour les ignares) se satisfasse « avec sur la plage 10 grandes réceptions sur les 12 jours du festival« . La journaliste Isabelle Dor de conclure avec comme un accent de demande dans la voix que ce festival doit rester « une parenthèse ensoleillée bien loin de la grisaille du quotidien« . Sauf que la météo (que j’écoute en parallèle sur France Inter), nous dit le contraire : « temps couvert sur la Côte d’Azur ce jour« . Allez Isabelle, smile.
  • la méthode cool : comme je vous le disais hier, moi j’ai hésité sur le titre de ce blog. Pas Europe1.fr qui dans son article, ose un « Gilles Jacob : Yes he cannes!« . Et côté visuel, tout respect pour le grand homme mis à part, ça sent un peu la photo légèrement posée et l’ambiance papy fait du cinéma. Le doigt qui montre le futur du secteur? Le doigt du Commandeur?hp cannes europe1
  • la fixette business : un paquet d’articles comme sur 20Minutes.fr, ou encore LeParisien.fr causent sur les croisements de fer de… de qui au fait? De deux intellectuels du 7ème art? Non. De deux acteurs tenant le haut de l’affiche? Non. De deux critiques qui se chamaillent? Non, trois fois non. On en reste encore, en 2009, à la gueguerre entre Canal + et Orange. Purée, pitié, qu’un des deux rachète l’autre et qu’on passe à autre chose. Surtout que cette année on mesure la profondeur du débat : la chamaillerie portant sur qui deux marques est vraiment l’unique partenaire média du Festival… Pathétique.
11
Mai
09

Mai 2003-mai 2009, d’une crise à l’autre

C’est un peu la lancinante question qui est présente à tous les esprits, sur tous les écrans de BlackBerry et toutes les paires de lèvres qui descendent piaffer sur la Côte in the bunker : 2009 sera t-elle une cuvée noire pour le Festival du cinéma? C’est drôle comme la presse est très oublieuse de ses propres analyses… Je revois encore les commentaires de journalistes durant les cuvées 2003/04. Il semble une éternité… A l’époque, la planète Terre (vous savez le bout de cailloux qui porte Cannes, son palais et l’industrie cinématographique) se remettait d’une autre crise économique, celle de l’après éclatement de la bulle internet, de l’après 11 septembre, de la guerre en Irak… Bref c’était pas la joie.

champagne bulles

Du coup les sous-sous venaient à manquer pour gérer le superficiel. Et nos amis envoyés spéciaux ne se gênaient pas, déjà, pour décrire cette ambiance de sobriété et de serrage de vis. Je revois très bien un sujet diffusé sur Canal +, caméra au poing dans les premiers jours sur la Croisette, sous la pluie, avec peu de monde dehors… Une ambiance rinçée et ce ton presque désespéré du journaliste, sur l’air de « tout fout le camp ma bonne dame » ou « ils nous ont pourri notre festival merde alors!‘. Comprendre, en langage cannois : moins de champagne et de fiestas nocturnes, moins de déjeuners de presse classieux, moins de staaaaaaars américaines et pour des séjours moins longs. Le « moins » conjugué à tous les étages, le low cost en adaptation festivalière.

De fait, pour cette cuvée 2009 dite « de crise », ça repartirait comme en 40. Et les moindres signaux comptent, qui pourraient faire mentir la destinée! On va jusqu’à comparer entre 2008 et cette année, les dépenses logistiques. Celle des coiffeurs par exemple, comme le note sur son compte Twitter le projet SarbaCannes : « Une armée de 19 coiffeurs Jacques Dessange débarque sur Cannes pour le festival. Pas de crise et le même budget qu’en 2008« . C’est rassurant, capillairement parlant. Bientôt, on va comparer le nombres de palettes de feuilles blanches pour la photocopieuse dans la salle de presse! Ou la qualité des petits savons cadeaux dans les hôtels.

Quelques questions candides en passant :

  • d’une crise à l’autre, qu’a appris la filière cinéma sur le financement de ses propres agappes?
  • Cannes est-il un bon thermomètre de l’économie globale?
  • un journaliste de cinéma peut-il s’intéresser au travail de ses collègues et confrères des services économie?

Nul doute qu’on ne va pas organiser une conférence sur la Croisette sur ce thème si peu sexy. Encore que, il ne faut pas désespérer : la partie marché du film, le festival pro dans le festival, peut parfaitement assumer ce genre de débat en 2009. Pourquoi? Parce qu’il y a un peu le feu au lac, et que les professionnels du cinéma -comme ceux de la musique et des médias- sont tout aussi secoués sur leurs fondements et fondamentaux. Concurrence du web pilleur, crise de financement, crise de consommation… tous les indicateurs sont passés au rouge.

Et pourtant… il faut aussi garder en tête ces chiffres et signaux assez paradoxaux sur le cinéma français, rappelés par exemple par le Journal des Finances (30/4). Les Français ont-ils vraiment une envie furieuse d’oublier la crise devant la toile? Ou n’ont-ils pas plus simplement pas encore répercuté leur serrage de ceinture sur ce budget? A débattre entre analystes.




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