Présent au Festival de Cannes, pour la promotion de son vidéo clip, le réalisateur et cinéaste Pierre Mathieu a récidivé! Déçu en effet de l’accueil plutôt froid du jury fait à son oeuvre imagée et osée, il a décidé de secouer radicalement le Festival. Et d’exporter le centre de buzz médiatique dans le centre ville même cannois, et dans sa rue piétonne. Où il a tourné ce matin, au nez et à la barbe des autorités, un remake de son clip avec des filles nues… Récit. Lire la suite ‘Clip de filles nues : Pierre Mathieu récidive rue piétonne à Cannes!’
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Ca relève un peu du sport, un peu de la gourmandise. Et c’est en passe de devenir une nouvelle norme de journalisme et de bloguisme : couvrir un évènement par Twitter. Je me suis livré à l’exercice tout à l’heure, depuis ma chambre d’hôtel, calé devant la télé, en regardant « Le Grand Journal » sur Canal+. Voici le bilan en quelques extraits signifiants. Lire la suite ‘Ma couverture Twitter du Grand Journal à Cannes’
Bingo et même super Bingo! Déjà descernée, déjà tombée, déjà hautement méritée en ce 13 mai passé, la POPCCN (Palme d’Or du Programme Court Cannois Neuneu). Elle revient à une blondasse au CV des plus qualifié pour parler de l’actualité cannoise. J’ai nommé (tatata) Ariane Brodier. Vous ne voyez pas de qui il s’agit? Mais si voyons, faites donc un petit effort. Ariane rime avec voilier, clips et raté… Ariane est une VIP cannoise. Lire la suite ‘Palme d’Or du programme court neuneu : « C’est chic, c’est cannes »’
Pris d’une violente envie de sombrer, je me suis branché dans ma chambre d’hôtel sur M6 et sur la Nouvelle Star. Vous savez, ce télé crochet qui a réussi à sortir un Christophe Willem et un Julien Doré (les autres on s’en fout).
Hé bé là, pour cette spéciale Festival de Cannes, c’est… pathétique. Le thème, c’est « musiques et chansons du cinéma ». Mais Lio vient de parler de « Candy au pays des drag queens« … pour le candidat Thomas, particulièrement précieux et maniéré. Tout le reste est à l’avenant, une vraie cata, une déroute, du karakoé de mauvais soir avec relent de bière, mal répété, mal servi…
« Ils sont pas d’humeur ce soir« , dit l’animatrice quasi invisible pour expliquer la pluie de « rouge » dans les notations du jury, face à des aprentis chanteurs étriqués dans leur costume de saltimbanques (pas mal la formule?). Mais quand même.
Arrivé à ce point de dérive télévisuelle et personnelle, alors que le chaud de ma douche commence à s’estomper et que le peignoir moelleux ne suffit plus à le compenser, j’en viens à fermer les yeux, fermer les oreilles, fermer tout. Ne plus regarder cette émission en perdition. Pour laisser vagabonder l’imagination. Et si… et si le Festival de Cannes, dans une autre dimension de l’espace temps, se la jouait Nouvelle Star? Vous ne voyez pas le délire? Un peu façon Twilight Zone, ou Sliders…
Mais si voyons, un petit effort. Un jury aligné sur un estrade, tous ensemble en train de travailler à noter (il est temps feignasses de stars), et des réalisateurs passant devant eux, micro en main, pour défendre la bande annonce de leur film lancé en même temps sur écran.
Chaque soir, un verdict, un exclu. « A la fin, il n’en restera qu’un » claquerait une voix off de type Rambo. On se plaint souvent du gnangnan de la narration cannoise, du planplan et du neuneu des avis forcément « formidâââââââbles » et du cliquetis des couverts dorés. Hé bien voilà une façon de secouer tout cela! Transformer le Festival de Cannes en une émission de télé-réalité tendue du slip, sur 15 jours. Des amateurs, mesdames messieurs les producteurs de télévision en panne d’idées?
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